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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 20:42

4-Kertesz Nuage-298x450KERTESZ a passé de nombreuses années a New York. Il rencontre des difficultés pour faire connaître son travail. Ce mal être se ressent dans ses photographies.

 

KERTESZ NY 1973

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au delà du fameux cliché  du nuage perdu dans la partie droite de la photographie  qui est par ailleurs totalement vide, KERTESZ représente une ville géométrique où les humains n'apparaissent que ponctuellement,comme de minuscules fourmies écrasées sous les lignes de fer et de béton.

 

Esaclier de secours et cheminées KERTESZOn ne distingue parfois qu'une partie de corps, une cheville, un pied, figurant presque par hasard sur le cliché, comme si le photographe n'avait pas voulu prendre ce petit bout d'homme, comme s'il n'avait pas attendu qu'il sorte du champs ou ne l'avait pas distingué dans son viseur. Ce serait mal connaitre KERTESZ dont une partie du travail est justement de décrire la situation de l'individu pris dans son décor jusqu'a parfois se confondre avec lui (ici).

 

 

 

 

 

 

 



 

paris esplanade de la défense2

Le quartier de la Défense, le quartier moderne de Paris pari excellence, rend bien cette impression d'anonymat tant les dimensions de l'arche et de l'esplanade sont gigantesques et dépassent l'échelle humaine.




 

 

 

 

esplanade de la défense

On peut même ressentir un malaise qui se poursuit face aux grandes baies vitrées arrimées au creux de  l'arche pour maitriser les courants d'air. Les personnes deviennent des ombres, dans une ambiance bleutée qui rappelle les Polaroïds de KERTESZ.


Au lieu de magnifier les grandes lignes horizontales dont se pare la grande cité, KERTESZ opte pour la brisure des lignes ....

Manhattan Bridge 1937 Kertesz
 
Paris Vue du sacré coeur

Manathan KERTESZ 1937 Vue du sacré coeur de Beaubourg
... ou pour des plans rapprochés qui rendent de prime abord la ville de New York difficilement identifiable et l'image moins lisible.
new york KERTESZ II la défense vue rapprochée
New York KERTESZ  Vue rapprochée de l'intérieur de l'arche de la Défense
Paris Tour Eiffel  
Vue rapprochée de la Tour Eiffel  


paris pyramide du louvre

Mais La Défense n'est pas le seul quartier moderne de Paris. La pyramide du Louvre qui a dépoussière l'entrée du Louvre est un autre exemple de l'évolution de Paris. Le vieux palais des Tuileries se trouve ainsi ornéd'une coupole de verre qui brise l'architecture ancienne en la scindant de grandes diagonales.  





Pour un autre Ambiance Cover sur André KERTESZ, c'est ici

 

Pour une analyse complète du travail d'André KERTESZ, c'est ici

 

Pour une analyse comlète du travail d'Harry CALAHAN, c'est ici

 

Retour à l'orientation générale des Ambiances Cover

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 18:36
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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 17:40


Les arbres sont majestueux. Ils projettent de vastes ombres portées sur les paysages urbains, insérant des lignes verticales supplémentaires ou déjouant les prévisions des architectes en imposant leurs formes sinueuses. 

 

Des photographes comme Harry CALLAHAN ont utilisé la force graphique des arbres avec des photographies fortement contrastées. 

 

HarryCallahan ChicagoLakeFront1949

 

André KERTESZ a lui aussi photographié les arbres qui deviennent un élément graphique au même titre que les tours ou les bancs. 

 

KERTESZ Champs Elysées 1929

 

KERTESZ Washington square 1959

 

L'arbre insère des courbes dans la géométrie rectiligne. Il renforce aussi l'image en lui donnant de la profondeur et en insistant sur le point de vue en plongée adopté par

l'artiste. 

 

KERTESZ Washington square la nuit 1954

KERTESZ-New-York-1958-arbre.jpg

 

Les arbres peuvent aussi venir en opposition avec les éléments architecturaux, évoquant alors les vestiges d'une nature sacrifiée ou réduite à la portion congrue dans les grandes métropoles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

KERTESZ Pigeons, Briques et arbres 1977KERTESZ utilise la thématique de l'ombre pour évoquer un passé révolu où les oiseaux n'ont plus de perchoirs que les ombres portées d'un arbre sur un mur. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

KERTESZ a enfin inséré l'image d'un arbre dans sa dernière série de polaroïd évoquant le décès de son épouse, ce qui montre la puissance évocatrice de l'arbre à ses yeux. 

KERTESZ polaroid arbres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici quelques photographies qui rappellent modestement les recherches de ces deux grands photographes. 

 

La valse des arbres .....

 

arbres dansants

 

 

Des arbres décoratifs même dénudés ....

 

 

 

maisons aux arbres 

 

La majesté de l'arbre en contre plongée

 

 

Les-arbres 0004

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les-arbres 0044

 

La force de l'arbre en contre jour dans un paysage de neige. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour un autre Ambiance Cover sur André KERTESZ, c'est ici et ici

 

Pour une analyse complète du travail d'André KERTESZ, c'est ici

 

Pour une analyse comlète du travail d'Harry CALAHAN, c'est ici

 

Retour à l'orientation générale des Ambiances Cover

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 05:46


Quand le balcon est  terne, qu'il ne reste plus que des branchages morts, des tuteurs dénudés et de tristes pots, un seul rayon de soleil suffit à créer un jardin imaginaire sur les murs de la maison, à la façon d'André KERTESZ.

 

 

ombres chinoises 5ombres chinoises 3

 

 

 

ombres chinoises2

 

 

 

Jardin-du-Luxembourg-Fontaine-Medicis-300x248.jpg

 

 

bistrot-par-a.kertesz.jpg

 

 

 

 

kertesz-ombres-portees.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour une analyse détaillée du travail de KERTESZ et de ses photographies jouant sur les ombres et les lumières, c'est ici.

 

 

Pour un second Ambiance Cover consacré à André KERTESZ, c'est ici.

 

 

Retour vers l'orientation générale des Ambiances Cover

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 20:46

 

la condition humaine-magritte.1261655386

La fenêtre enferme le champ de vision comme elle définit les rebords du sujet. 

 

Elle devient  le cadre naturel à la place de celui de la photographie ou du tableau.  Il y a un double cadre et donc une mise en abyme des sujets  et de la multiplicité des représentations.
Au delà,  l'ouverture sur la fenêtre fait apparaître les rapports entre l'intérieur et l'extérieur, seul élément attrayant de la représentation, l'oeil du spectateur est attiré vers le paysage extérieur qui lui donne l'envie de s'enfuir de l'intérieur triste et sombre pour dépasser les cadres de l'oeuvre et découvrir cet extérieur campagnard et sauvage. 
Mais à bien y réfléchir, l'extérieur est lui même stylisé et pauvre dans ses éléments et stéréotypé. L'enfermement est donc total et le choix se fait entre deux représentations d'une même réalité dont l'une est seulement plus attirante que l'autre. 
Magritte, La Condition Humaine  
Dans le second tableau, la désillusion est encore plus claire. La fenêtre qui donnait à voir un beau paysage de mer ensoleillée s'ouvre sur un fond noir. La fenêtre n'est qu'un décor en trompe l'oeil. L'homme est enfermé dans un réel qui l'emprisonne, limite ses facultés et ne lui offre que des paliatifs sous forme d'images masquant sa condition. 

magritte la lunette d approche
  Magritte, La lunette d'approche

     
Reflets-et-surrealisme-0004-modif.jpg

Voici en guise de prolongement  et sur le même thème une photographie du château de Cheverny (Loire et Cher).

La photoghraphie a été retouchée afin d'atténuer le contraste et de rendre un effet proche du dessin pour les éléments ancien du décor intérieur.

 

 

Vers d'autres Cover 


 

 

 

 


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