KERTESZ a passé de nombreuses années a New York. Il rencontre des difficultés pour faire connaître son travail. Ce mal être se ressent dans ses photographies.
Au delà du fameux cliché du nuage perdu dans la partie droite de la photographie qui est par ailleurs totalement vide, KERTESZ représente une ville géométrique où les humains n'apparaissent que ponctuellement,comme de minuscules fourmies écrasées sous les lignes de fer et de béton.
On ne distingue parfois qu'une partie de corps, une cheville, un pied, figurant presque par hasard sur le cliché, comme si le photographe n'avait pas voulu prendre ce petit bout d'homme, comme s'il n'avait pas attendu qu'il sorte du champs ou ne l'avait pas distingué dans son viseur. Ce serait mal connaitre KERTESZ dont une partie du travail est justement de décrire la situation de l'individu pris dans son décor jusqu'a parfois se confondre avec lui (ici).
Au lieu de magnifier les grandes lignes horizontales dont se pare la grande cité, KERTESZ opte pour la brisure des lignes .... | |
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Manathan KERTESZ 1937 | Vue du sacré coeur de Beaubourg |
New York KERTESZ | Vue rapprochée de l'intérieur de l'arche de la Défense |
Vue rapprochée de la Tour Eiffel |